Mathilde  Heizmann

DRAMATURGIE ET MISE EN SCÈNE

"Mathilde Heizmann pose un regard exigeant sur le travail avec un grand souci du texte et un profond respect pour l'auteur. Elle réussit l'alchimie de l'assurance et du questionnement. Ferme dans ses partis pris, elle reste toujours à l'écoute de son équipe, attentive et soucieuse des acteurs. Elle sait faire rire, s'émouvoir et le montrer." 

Annie Pican

Mathilde Heizmann

Fondatrice de la Compagnie l’Equipée, Mathilde Heizmann réalise parallèlement plusieurs mises en scène : 1989, Fantasio d’Alfred de Musset, (Artus), 1990, Tête d’Or de Paul Claudel, au Festival de poésie du Haut Allier, TJP de Strasbourg.

En 1993, elle monte Partage de Midi de Paul Claudel au Panta Théâtre à Caen et Premier printemps à Salsomagiore de Ginette Henry d’après la correspondance d’Italo Svévo avec Claudia Morin au Théâtre Cassiopée à Paris. En 1994, elle met en scène L’étoilée, drame musical de René Fix avec Claude Alexis et Karinn Helbert au Théâtre de Cordes à Caen puis le Rapport de Villermé dans une adaptation de David Gabizon, spectacle coproduit par la Comédie et le Théâtre de Caen. Angelo, Tyran de Padoue produit par la Comédie de Caen en 1996 tournera les deux années suivantes.

En 1997 elle monte Phèdre de Racine coproduit par le Théâtre de Lisieux et Qui a tué Héléna Dark ? et Herculine Barbin adapté et joué par Philippe Bombled, deux productions de la Comédie de Caen. Phèdre sera joué à Paris et fera une tournée nationale.


 

Le centre culturel de Lillebonne coproduit son Don Juan de Molière en 1998  et la Scène Nationale de Quimper reçoit Britannicus en 1999 que Mathilde Heizmann a adapté pour quatre comédiens.

 

Entre 1991 et 1994, elle intervient au Conservation National de Région de Caen pour la classe à horaires aménagées maître/danse et pour les classes option théâtre au lycée Jean-François Millet à Cherbourg. Elle obtient le Capes en Lettres Modernes en 1999. 

Actuellement en poste au lycée technique de Mondeville, elle investit ses élèves dans de nombreux projets d'action culturelle.  

 

De sa rencontre avec Annie Pican, naît le projet de monter Oh les beaux Jours, comme chez Beckett, il n'y a pas de hasard...

 

 

© Théâtre de la Rampe / 2020 - Crédit photo de la couverture : Bertrand de La Sayette.