Rose, la nuit australienne

Noëlle RENAUDE

Création : janvier 2008

L’Archipel de Granville

Mise en scène : Annie Pican

Avec : Marie Crouail et Serge Turpin

Lumière : Thalie Guibout

Décor : Pascale Mandonnet

Musique ; Nicolas Girault

Costumes : Anne Dussutour

Chargée de production : Alexandra Courtois

Crédit photo : Alexandra Courtois

Tournée : Théâtre des Cordes à Caen, Argentan, Théâtre de Lisieux, L'Archipel à Granville. 

Rose la nuit australienne - théâtre de la rampe

Rose a pour elle la grâce, la grâce d’une femme en plein désarroi. On se fiche de sa psychologie, elle existe davantage par la parole. On la connaît mal, on ne la connaîtra pas au final. C’est qu’elle est occupée à vivre. Avec son bouillonnement intérieur, de ses viscères, de son sexe, avec ses pathologies verbales et ses tics de langage. Elle travestit la vérité, s’invente une vie meilleure teintée d’anecdotes morbides et de clichés à l’eau de rose, Rose.

 

L’homme est « il », monstre ou prince charmant, à la fois suffisant et touchant. Tour à tour, il sort du coffre de sa Cadillac son artillerie minable, jouisseur frimeur qu’il est face à cette femme sortie de la pénombre rouge pastel du bal où il vient d’échouer après une tournée désormais garnie de dentelles criardes. C’est bien ce qu’il cherche ; du facile, de l’instantané, qu’il trouve tout cuit après quelques verres. La chanteuse un peu triste lui sourit mollement. Il sait bien qu’elle n’écoute pas mais s’en fiche. Ce qu’il veut, c’est arriver au bout et rentrer au motel. Un homme blasé pressé qui ne sait plus très bien comment on écrit le mot amour.


Avec l’aide de la DRAC de Basse-Normandie, la Région Basse-Normandie, le Conseil Général du Calvados, la Mairie de Caen.

Accueil en résidence, aide à la création : L’Archipel à Granville.

Accueil en répétitions  : L’Hippocampe à Caen, Comédie de Caen.

Préachats : La ville d’Argentan, le Théâtre de Lisieux.

 

 

 

© Théâtre de la Rampe / 2020 - Crédit photo de la couverture : Bertrand de La Sayette.